Nom:Tiolet
Prénom:James
¤ Surnom:Caliban
Sexe:Masculin
Age: 39 ans
Rôle: Prisonnier
Caractère:
D'après le dossier psychiatrique produit durant l'instruction de son procès, James souffre de psychopathie grave, accompagnée d'une bonne dose de sadisme. Il donne constamment l'impression d'être sous l'influence d'une drogue quelconque, éclatant d'un rire malade pour un rien, n'hésitant pas à lécher ou mordiller les parties charnues de ses mains. Hystérique et provocateur, il répond à la moindre remarque, sans la moindre considération pour les punitions possibles qui pourraient en découler. Il n'éprouve ni regret ni remords, et se considère comme la seule véritable personne intéressante au monde. Faux, traître, totalement indigne de confiance, il vous poignardera dans le dos à la moindre occasion.
Comme si cela ne suffisait pas, il faut rajouter une dernière caractéristique macabre au personnage: il adore la chair humaine. Que ce soit en pâté, rôtie ou bouillie, il en dévorerait à tous les repas s'il le pouvait. D'une certaine façon, c'est une drogue pour lui, comparaison accentué par ses "crises de manque", durant lesquelles il devient particulièrement violent, et mord tout ce qui passe à sa portée.
Physique:
La première chose que l'on remarque chez lui, ce sont ses deux grands yeux, d'un bleu intense. En s'attachant ensuite à son visage, on voit rapidement que, sans être vraiment beau, il possède un certain charme, charme qu'il n'entretient pas le moins du monde, au contraire. Il a toujours une barbe de trois jours ( voire un peu plus s'il a vraiment la flemme), ses cheveux blonds sont par contre coupés courts, afin de ne pas avoir à s'en occuper. En dessous de cette dite tête, nous trouvons un corps un brin plus petit que la moyenne, aux membres développés non par de la musculation brute, mais par des travaux manuels, ce qui les équilibre relativement. Enfin, pour terminer le tableau, nous avons un magnifique tatouage à l'encre noire sur son dos, en lettres gothiques: Caliban is my way.
Histoire:
J'ai toujours été emmerdé par des journalistes de mes deux voulant à tout prix savoir si mon père était violent, alcoolique ou drogué. Je les ai toujours ignorés, sauf le petit con du New York Times qui voulait savoir mes relations avec ma mère. Je lui ai bouffé la joue. Pas mauvaise d'ailleurs, un poil sucré. Un peu préparé, il aurait été délicieux. Faudra que je retrouve ce bonhomme un jour.
Bref. Tout ça pour dire que mes chers parents n'étaient rien de tout cela. Ils étaient gentils, sympathiques, appréciés de leurs voisins, pour l'écologie, contre la cigarette et les armes qui " dénaturent notre pauvre jeunesse". En clair, chiants à en crever. Le seul point intéressant chez eux était leur métier: ils avaient fondé ensemble une chaîne de magasins spécialisés dans les sports extrêmes, du charmant nom de Ptiolet. Jeux de mot absolument tordant de leur point de vue.
Ils utilisaient eux aussi leur équipement, mais la durée consacrée au sport semblait croître de façon inversement proportionnelle à leur comte en banque. Remarquez, vu ce qu'il s'est passé, il aurait sans doute mieux valu pour eux qu'ils se contentent de vendre leur bastringue en bloc, et d'arrêter tout forme de sport.
Que vous dire de plus? Je suis né, j'ai vécu, et j'ai été éduqué dans cette chère Grosse Pomme. Une enfance comme tous les autres, à ceci près que je passais mes vacances à faire de la chute libre ou du ski nautique. Il faut quand même avouer qu'à l'époque, je trouvais ça franchement bien fun. Parader devant les autres imbéciles de mon âge avec des photos de ce genre de vacances, c'est tout de même nettement plus cool qu'une Xème version de Disneyworld. Mais bon, là n'est pas la question. Le seul truc négatif à dire fut un accident de ski qui me brisa les deux jambes. J’ai jamais eu aussi mal depuis. Franchement, croyez moi, une histoire pareille, c’est à vous dégoûter des glaçons. J'ai plus jamais pu approcher cette saloperie blanche.
Le premier truc vraiment intéressant qu'il me soit arrivé, c'est la dernière fois qu'on est partit tous ensemble pour nos joyeuses vacances. J'avais douze ans et on allait se taper un parcours spéléo dans un coin paumé en Italie. On se fout des détails ici, vous retrouvez le tout sans problèmes dans les journaux de l'époque. L'important, c'est que, suite à un éboulement, on s'est retrouvé coincés dans un tunnel. Ou, plus exactement, je me suis retrouvé coincé dans un tunnel avec le cadavre de ma mère moins sa tête. J'ai jamais très bien comprit comment au juste elle l'avait perdu.
Je vais pas vous refaire le classique tableau du je suis tout seul, il fait tout noir et j'ai très peur. C'est vrai, mais seulement les deux ou trois premiers jours. Après, on s'habitue. On s'habitue à tout, vous savez. Non, le pire là dedans, c'est la faim. J'ai crevé de faim pendant les deux premiers jours. Jusqu'à ce que je me rende compte d'une chose, somme toute assez simple.
J'avais près de cinquante kilos de viande à ma disposition.
Ho, je sais vous allez me dire que c'est horrible, que j'aurais jamais du penser ça et tout une série de conneries du même genre. D'un autre côté, vous avez déjà passé deux jours sans rien bouffer dans le noir complet? Croyez-moi, à partir de ce moment là, on fonctionne à l'instinct. Et mon instinct m'a dit de manger, ce que j'ai fait. Point final.
J'ai tenu huit jours sur ma mère, d'après ce que j'ai pu comprendre par la suite. J'en sais foutre rien en fait, j'avais totalement perdu la notion du temps. Quoiqu'il en soit, il a fallut huit jours pour qu'on me sorte de là, et que mon cher paternel tombe sur sa femme à moitié bouffée. Pauvre de lui, faudrait que je demande s'il est sortit de sa " clinique "maintenant. D'après ce que j'ai compris, lui s'était sortit presque indemne de l'accident, et avait prévenu les secours qui avaient mis dix putains de jours pour me sortir de là.
D'une certaine façon, remercier les urgences italiennes pour ce que je suis devenue.
Mon père est devenu dingue après cette charmante vision, et moi on m'a foutu dans un institut. On m'y a gardé pendant deux petites années, histoire d'être certain que je me sois bien remis du traumatisme que tout cela avais posé etc etc... Le traumatisme... Ils se sont planté, et royalement. J'avais pas le moindre traumatisme, j'avais aimé ça.
Aimé au point de vouloir recommencer.
Je parle pas de l'accident, je suis pas suicidaire non plus. Je parle de la séance de dégustation. La chair humaine a une saveur absolument incomparable vous savez. Mais bon, même à quatorze ans, je n'étais pas assez con que pour me permettre de sauter sur n'importe qui dans la rue pour le mordiller. Alors j'ai fait preuve de patience. De beaucoup de patience...
Je me suis inscrit dans une école de cuisine relativement renommée. Vu l’argent du paternel, j’ai pas eu trop de mal à obtenir le droit qu’on en utilise une partie pour me payer l’inscription. Surtout si le type qui le gère peu en toucher une partie au passage. J’adore le système américain…Là, j'ai appris à cuire, rôtir et préparer toutes sortes de plats. Lorsque l'un d'eux me plaisait, je retenais la recette pour la réessayer plus tard, avec d'autres " ingrédients".
Je passe les années suivantes, qui sont d'un intérêt quasi nul, pour arriver à mes 21 ans. Ma première tentative de préparation. Cela n'a pas posé le moindre problème. Je me suis contenté de chopper une prostituée, de la dézinguer et de la préparer. Simple, efficace et rapide. le mieux là dedans, c'est que je n'avais même pas de corps à cacher, je mangeais tout, chair, organes, sang… Je me contentais de jeter les os à mon chien, et d'enterrer les plus gros. Et je dois vous dire autre chose.
La viande cuite est d'une saveur incomparable. J'ai continué comme ça, d'abord des putes et des clodos, puis j'ai commencé à enlever des gens de tous les âges et de toutes les races. Pour comparer les saveurs, vous comprenez? Lorsque j'avais trop, je refilais mes restes au resto où je travaillais. Il y en a que j'ai mangé en plusieurs fois, d'autre que je gardais vivant des mois, pour mieux les préparer... Cela dépendais de ce que j'avais envie de manger, de ce que je voulais faire.
On a finit par me trouver. Une conne que je pensais avoir sonnée a réussi à foutre le camp, et a avertir la police. La suite découle logiquement, il ont évidemment trouvés les os, et toutes mes recettes. J'en ai vu plusieurs gerber au moment où on a lu ce qu'il y avait dedans. On m'a fait un procès, où j'ai pu passer une ou deux de mes recettes à la télé en direct. C'était assez fun en fait. La suite, ça doit être plus ou moins la même chose que tout le monde ici. On m'a condamné à mort, on m'a prétendument exécuté pour me ramener gentiment ici.
'Fin, gentiment, c'est une façon de parler...
Forces/Faiblesses:
Sa force principale est aussi sa principale faiblesse: il marche totalement à l'instinct. Il improvise ses actes constamment, ne prévoit rien à l'avance. Extrêmement doué avec un couteau, il n'a par contre pas la moindre idée de comment fonctionne une arme à feu. Ajoutez à cela une série de connaissances variées en matière de plongée, de chute libre, de spéléo ou de survie en général.
Phobie: Cheimaphobie ( peur du froid) et Chionophobie ( peur de la neige)
Délit(s) commis:
Enlèvements, séquestration, tortures et meurtres multiples avec circonstances aggravantes de cannibalisme.
Objets en votre possession: Un paquet de clopes, le briquet qui va avec, la liste de ses "recettes" déjà essayés.
¤ Autres: ( juste signaler que je suis à disponibilité limitée, et que je peux prendre un peu de temps à répondre^^'')
Personnalité de l’Avatar:Vincent Cassel
Trois mots clés dans les règles: Machination,Diplodocus et Dissection \o/
Comment avez-vous connu Exil? Vous voyez le plouc qu'à fait une demande de partenariat y a un jour ou deux? Bah c'est moi^^". Je suis tombé ici en survolant de lien en lien, suis tombé amoureux du design, ai fait ma demande, ai hésité longtemps, me suis inscrit-^-^-