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 Allan Fox [TERMINÉ]

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Allan Fox

Allan Fox

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Points RP : 0
Date d'inscription : 26/02/2010

Allan Fox [TERMINÉ] Vide
MessageSujet: Allan Fox [TERMINÉ]   Allan Fox [TERMINÉ] EmptyVen 26 Fév - 11:42

Présentation de
Prisonnier

    »»Identification
    NOM: Fox
    PRÉNOM: Allan
    SURNOM: Le Justicier Masqué ou le Bourreau Sanguinaire
    ÂGE: 22 ans
    GENRE: Masculin
    RÔLE: Prisonnier
    »»Description
    PHYSIQUE: Je possède des cheveux magnifiquement longs et d’un brun assez foncé ainsi que des yeux d’un brun si foncé que beaucoup les croient noirs. Mes traits faciaux sont en général assez délicats mis à part ma mâchoire qui termine mon visage en lui donnant une apparence plus sévère. Également on dit de moi que j’ai un regard sévère à cause de mes sourcils toujours un peu froncés. Légèrement musclé, je suis également assez grand, mesurant 6 pi et pesant 140 lbs. Je suis généralement habillé de vêtements noirs et porte un long manteau de même couleur. Malgré ma grandeur, j'ai une ossature solide bien que peu volumineuse. Je soigne mon apparence en me coiffant le matin, mais ne suis pas du type à repasser mon linge à chaque fois qu'il est un peu froissé. En général, bien que grand, je passe bien inaperçu dans les rues avec tous ces hommes aussi grands que moi et ces femmes se pavanant avec leur trois pouces artificiels de plus en grandeur.
    CARACTÈRE: Certains me disent psychopathe en voyant la violence que j'use dans mon travail, mais je me crois au contraire être un homme bon et sensible quand les situations le permettent et je n'ai rien à me reprocher. Oui, j'ai tué des hommes avec une violence qui peut parfois paraître terrible, mais n'est-ce pas parce qu'ils l'avaient mérité? Moi, je le crois entièrement. Pour tout dire, le seul moment où il m'est impossible d'avoir des sentiments est lorsque je purifie la société humaine de ces êtres fourbes et sournois. Quand je choisis une proie, j’attend le moment propice pour la cerner et dès que c’est fait, je suis si absorbé par mon travail que je n’entends rien d’autre que le bruit des membres qui se disloquent, des cris de douleur qui s’échappent de leur âme, des membres qui s’arrachent et des pleurs de mes victimes et anciens prédateurs de la société. Ce travail, c’est ma passion et je m'y adonne avec minutie, adoration et perfection. Mais la vermine envers qui je porte la plus grande haine figure parmi les meurtriers qui ne tuent que pour leur bon plaisir. À eux, et seulement à eux, je leur offre une magnifique agonie qu’ils n’oublieront pas même après la mort.
    »»Histoire
    AVERTISSEMENT : ÂME SENSIBLE S’ABSTENIR DE LIRE CE QUI SUIT

    Il y a bien longtemps de cela, un jeune garçon d’une douzaine d’années vivait dans une vieille maison au bord d’une forêt. Elle faisait partie d’un tout constituant 21 maisons composant à elles seules l’existence d’un village nommé Béthanie, et ce même si leur maison faisait bande à part avec ses 100 mètres la séparant des autres. Le jeune garçon avait une petite sœur. Elle s’appelait Léanie Yatsu. Sa mère était morte 8 jours après la venue au monde de Léanie, suite à diverses complications suivant l’accouchement, il y avait de cela 3 ans. À ce moment-là, elle avait été prise en charge par une voisine qui prenait le rôle de nourrice, ayant elle-même enfantée un mois avant la venue au monde de Léanie. Cette perte avait créé un vide considérable dans la maisonnée depuis, et alors que ces trois années s’étaient écoulées, le père et le fils semblaient avoir oublié toute notion du temps à l’intérieur même de ces quatre murs.

    Un jour, le père du jeune garçon s’absenta avant même le lever du jour pour ne revenir que la nuit suivante lors d’un violent orage dans les petites heures du matin. Léanie étant couchée, et craignant que son père ne la réveille par tout le bruit qu’il faisait, le cadet se leva et le rejoignît. Une forte odeur d’alcool se dégageait de lui et l’enfant, le voyant tituber, se dirigea vers lui. Dès que ce dernier remarqua la présence de son fils, il s’emporta et se mit à l’invectiver de tous les noms en le tenant pour responsable de son malheur, lui rappelant trop de par ses traits, volés au visage de sa mère, l’absence de celle-ci. Surpris par un tel élan de fureur à son encontre, le jeune garçon était resté figé sur place. Puis, voyant son père se diriger vers la cuisine en mouillant le plancher avec ses vêtements ayant atteint la capacité maximale d’absorption de l’eau, il se dirigea vers son père en lui demandant son manteau. Se retournant soudain, ce dernier lui assena une gifle si puissante que le jeune garçon en tomba à la renverse. Sous le choc, les yeux pleins d’eau par la violence du coup reçu, il croisa par inadvertance le regard de l’homme qui lui tenait lieu de dernier ascendant direct sur Terre. C’est à ce moment qu’il contempla avec effarement l’absence totale de cette trace d’amour qui avait pourtant, dans un lointain passé, été si présente chez lui, et s’ajoutant à cela, l’absence totale de regrets de par l’acte dont sa main se rendait coupable par le frottement qu’elle produisait sur les pantalons de l’homme dont la claire intention était d’enlever cette désagréable sensation d’engourdissement après choc. J’ignore pendant combien de temps je restai étendu sur le plancher froid à contempler ses yeux dont je restais prisonnier malgré moi, et dont la seule explication qui m’est encore aujourd’hui possible est celle de l’arrêt de la rotation de la Terre sur elle-même. Quoi qu’il en soit, je sais par contre que ce qui m’arrachât à ce maléfice fût de lointains pleurs. Ainsi, je brisai le dernier lien qui me contraignait à l’immobilité et m’élançai dans l’escalier pour aller rejoindre ma sœur, héroïne de ma délivrance dans sa totale innocence. Cette nuit-là, je la passai, enfermé aux côtés d’elle.

    Malheureusement, tout ne se termina pas comme un cauchemar où, dès l’instant où on ouvre les yeux, nous sommes submergés par la lumière du soleil qui, instantanément, dissipe les craintes et les peurs que nous insuffle ce mystérieux monde nocturne que l’on appelle « le monde des rêves ». Son absence durant les longues journées de canicule se fit apaisante, mais la crainte, à chaque jour de mon existence d’enfant, de voir la nuit tomber et à cela, sentir l’approche de Sa venue me tenaillait chaque jour durant. Bien sûr, son agressivité à mon égard ne diminua point, mais j’étais pour le moins soulagé qu’il ne touche pas à ma sœur, ma seule raison d’être en ce monde. De par son innocence pure, ses sourires coquins qu’elle m’envoyait à toute heure de la journée, et ses merveilleux cris de joie avec lesquels elle savait guérir mon âme des tourments intérieurs que m’affligeaient ces nuits difficiles, c’était elle qui m’insufflait cette force à encaisser, presque chaque nuit, Ses colères.

    Une année passa ainsi, jusqu’au jour où Léanie fût victime d’une fièvre, puis de rougeurs formant des réseaux sur ses bras et sur le reste de son corps. Je dus beaucoup insister auprès de Celui que je craignais tant afin qu’il l’amène voir un médecin. Ce fût l’une des journées exceptionnellement rares où je le vis le jour durant. La seule condition qu’il m’infligea, étant que je doive rester dans la maison, sans sortir tout au long de la journée. Chose qui semblait le déranger et dont je m’imaginais plus tard être sa crainte à ce qu’on ne découvre certaines marques suspectes sur mon corps si je me mettais à me balader, chose qui l’aurait à ce moment-là mis dans une situation délicate. Enfin, après plusieurs heures, ils revinrent avec le diagnostic du médecin : ma sœur avait contractée la cinquième maladie, aussi appelée érythème infectieux. Ainsi, elle resterait au lit pour une durée maximale de trois semaines, le repos étant son seul remède.

    Les journées ont passé et Il était retourné, comme à son habitude, au bar de la ville voisine dès la nuit suivant la visite de ma sœur chez le médecin. Une semaine passa, dans laquelle je me préoccupai du moral de ma sœur tout en lui apportant ses mets préférés, la cuisine étant devenu un art auquel je m’adonnais avec un talent particulier pour mon âge, et qui, je l’espérais, aiderait à la remettre sur pied. Puis, le 8 août, à la suite d'une journée particulièrement pénible pour ma sœur, Il entra dans la maison à grand bruit en m’appelant d’une voix gutturale et forte. Je n’eus d’autre choix que de me lever malgré la peur qui tenaillait mon ventre. Plongé dans les ténèbres, je me dirigeai alors à tâtons vers le salon où Il ne cessait d’appeler mon nom dans une fureur incommensurable. Lorsque je fus devant lui, je remarquai par le clair de lune entrant par la fenêtre à son côté, une lueur partant de son nez et coulant le long de sa bouche. Cette vision me glaça autant que celle de son visage déformé par la colère. Je me réveillai soudain et me dirigeai vers l’évier dans l’intention de mouiller quelque linge pour nettoyer ses plaies et enlever le sang. Mais il se dirigea vers moi, ce qui me dissuada d’insister dans cette voie. Je sus en le regardant qu’il n’avait plus conscience de ce qu’il faisait et cela quintupla ma peur... et avec raison. Il s’en prit une fois de plus à moi et mit une fois de plus la cause de tout ce qui lui arrivait sur ma personne. À un moment donné, il m’assena un coup de poing au visage et je tombai tout de suite au sol sous la violence de l’impact. La douleur était aigue et me fis réaliser avec horreur la réalité du monde dans lequel je me trouvais. Je Le vis défaire la ceinture de son pantalon, et, après qu’il m’ait lancé un regard dénué de tout sentiment, je n’eus pas le courage d’affronter face à face la douleur qui allait suivre. Je me repliai sur moi-même et attendit. Je savais qu’il m’était impossible de lui résister puisque je n’étais alors rien d’autre alors que l’objet de son défoulement. Aussi, cette nuit-là, les coups vinrent avec tant de bruit que la lune elle-même dû être témoin silencieux de ma douleur. Je ne sais combien de coups il me donna, mais ils cessèrent au moment où les plaintes de ma sœur nous parvinrent.

    Il s’arrêta alors quelques secondes, surpris par cette subite infraction sonore dans son monde. Puis, il déposa sa ceinture sur la table et, m’empoignant par le bras en me rentrant ses ongles sales dans la peau, m’amena de force à l’extérieur. Mon dos me faisait alors si souffrir qu’il me sembla ne pu le sentir du tout lorsque je pliais l’échine. C’est lorsqu’Il se dirigea sur le côté de la maison que je compris ce qu’il voulait faire. Malheureusement, je ne compris la raison de ce geste que trop tard. Il ouvrit la porte du cabanon et me poussa à l’intérieur. C’est dans la seconde où il s’apprêtait à fermer la porte que je vis toute l’horreur qui allait suivre. Là, dans ses yeux, je vis transparaître le summum de la colère qu’un homme puisse être capable d’éprouver et dans laquelle, la colère elle-même le dépasse. Mais il était trop tard, car la porte s’était refermée et le verrou s'était enclenché. J’anticipai donc ce qui allait suivre avec affolement, désespoir et frayeur. Rapidement, je me redirigeai vers la porte et essayai de la défoncer, mais sans succès. Je me mis rapidement à chercher à l’intérieur, dans le noir le plus complet, un objet pouvant contribuer à ma fuite. Mais le temps me manquait et bien vite, je retournai vers la porte et, usant de toute la force de mes 13 ans, recommençai à tenter de la défoncer. Je n’entendais rien, je n’écoutais rien. Si je me serais arrêté pour porter l’oreille vers ce qui se passait vers la maison et qu’un calme plat aurait régné, je me serais sans doute écroulé, et si j’aurais entendu je ne sais quel bruit, la folie m’aurait emporté. Je continuais donc à frapper cette porte, dans l’espoir qu’elle cède avant que ne le fasse mon espoir de pouvoir réécrire le dénouement de mon histoire. Je ne sais combien de temps je restai là à ignorer la douleur de mon corps et à cogner incessamment sur cette porte qui m’écorchait les mains, mais à un moment donné, l’épuisement me submergea et je dus m’arrêter. C’est alors que je perçus le bruit d’un moteur qui approchait suivit d'un roulement de roues sur le gravier. Par l’entrebâillement de la porte, je vis des lumières, blanches au départ, puis bleues et rouges à la suite. Je me remis à frapper la porte et me mis à appeler à l’aide. Rapidement, un policier vint vers moi et, s’apercevant de ma présence, est retourné à son véhicule chercher une pince à couper. J’étais impatient de sortir de cet endroit pour courir vers la maison. Je ne savais trop alors ce que j’allais y découvrir, mais j’espérais de tout mon être qu’il n’était rien arrivé à ma sœur. Le policier coupa enfin le cadenas et je sortis du cabanon. En constatant mon état, mon bienfaiteur sembla expliquer la situation au poste de police par l’intermédiaire de code dans son talkie walkie. C’est à ce moment que je m’élançai vers la maison en prenant soin de contourner le partenaire de mon bienfaiteur. Je les entendis se lancer à ma poursuite. Arrivé à la porte, je l’ouvris avec force et continuai mon ascension dans la maison. Le chemin entre le vestibule et la chambre me sembla très long. N’entendant rien d’autre que mon cœur battant la chamade, j’essayais de repousser l’idée de la scène qui me tourmentait tant. C’est alors que j’arrivai à sa chambre. Mon cœur s’arrêta.

    Là, face à moi, agenouillé au sol, la tête baissée, se tenait l’homme qui hantait tant mes cauchemars et faisait de ma vie un enfer, tenant dans ses bras la dépouille d’une petite personne dont la main pendante laissait échapper une coulée de sang. Du sang... il y en avait partout... son sang. Le désespoir m’envahit et mes jambes brusquement me lâchèrent. Les policiers apparurent soudain derrière moi. L’un me pris, le même qui m’avait libéré du cabanon quelques secondes plus tôt, et me tira en arrière, à l’abri de cette vision atroce. Mais j’en avais déjà trop vu. Il me traîna à l’extérieur de la maison et une fois arrêtés, je tombai au sol, submergé par une multitude d’émotions inextricable. La source même de mon bonheur, de ma raison de vivre n’était plus. C’était terminé. Léanie était morte. Jamais plus je ne pourrais jouer avec elle, jamais plus je ne la verrais me sourire, jamais plus je ne pourrais l’entourer de mes bras pour la consoler et jamais plus je ne pourrais entendre son merveilleux et incroyable rire guérisseur. Je fus pris de sanglots incontrôlables et des larmes coulèrent à grand flot sur mon visage déjà marqué par la violence. J’étais anéanti. Puis, Son image me revint et une haine démesurée s’empara de mon cœur. Je lâchai ce qui fut le mélange d’un cri et d’une plainte, d’où jaillissait toute la souffrance de mon âme à jamais meurtrie.


    12 août
    Cette journée-là, l’assassin de Léanie est passé en Cour pour répondre de ses actes devant, ce qu’on appelle, la justice. Je n’y allai pas. J’étais encore trop bouleversé par la mort de ma sœur. Le seul remède que je trouvai à ma douleur fut de reconstituer la scène afin de découvrir comment il l’avait tuée. Je m’imaginais toutes sortes de scènes, toutes plus horribles les unes que les autres et ce, même la nuit. Je n’avais aucun répit. Ce désir de voir était plus fort que moi.

    Je sus par les médias qu’il avait croisé au bar un gang de motards, qu’il les avait insultés et qu’il en avait résulté une bagarre entre lui et eux. C’était là la raison de ses blessures. Le rapport dit qu’il aimait sa fille, étant attentionné auprès d’elle, fait soutenu par sa seule visite chez le médecin il y avait peu, mais que la douleur de la perte de sa conjointe l’avait conduit à un état de grande animosité et que l’hypothèse d’une maladie mentale serait à étudier. La Cour le condamna à 9 ans et demi de prison pour le meurtre de Léanie, et à 3 ans pour les mauvais traitements qu’il m’avait infligés. Mais la justice étant indulgente, il revint en appel après avoir purgé 5 ans et demi de prison et vit sa sentence réduite à 7 ans et demi au total, donc à plus que 2 ans de prison à purger.

    Pendant toutes ces années, je fus pris en charge par la DPJ qui m’envoya dans un orphelinat à Montréal où on m’initia à l’art. En fait, entre les différentes activités proposées et les cours, on me demandait de faire des dessins et de composer des textes que je devais remettre à la responsable qui s’occupait de moi. Mais je ne fus pas dupe et m’aperçus bien vite de quoi il était question. Au départ, je dessinai des paysages lugubres, des gens au visage blême, des orages caniculaires, des cadavres, des bateaux en perdition dans la mer et des naufrages, et j’écrivis la mort de par des scènes particulièrement sanglantes avec bon nombre de détails qui terrifia vite tous mes camarades de classe lorsque je les présentai. Aussi, m’aperçus-je que lorsque je copiai mes pairs et dessinai les rayons du soleil qui frappaient la terre, des sourires sur des visages d’enfants, de beaux animaux sans difformité, on ne me demanda pas si je me sentais bien, de la raison de mon malheur, et on ne m’envoya pas pour une énième fois dans le bureau de la psychologue. C’est la raison pour laquelle je continuai sur cette route : parce que c’était ce qu’on attendait de moi, ce que la société voulait de moi. Ainsi, continuait la vie alors que tout au fond de moi, la justice demandait à être rendue dans son intégralité alors que j’étais incapable de faire le deuil de la perte de ma soeur, ne pouvant accepter sa mort. Puis, lorsque j’eus atteint mes 18 ans, m’étant amassé de l’argent en travaillant dans divers restaurants, je partis seul en appartement enfin libre de mes activités. C’est cette année-là que je sus l'avilissement de la peine de mon géniteur. Cela ne me choqua pas, sachant la justice déjà élastique.

    Quoi qu’il en soit, j’attendis patiemment sa remise en liberté et lorsqu’elle arriva, je fus prêt. Ayant appris qu’il avait loué une vieille maison à Philadelphie en Pennsylvanie, je m’y dirigeai et forçai la porte à l’aide d’une clé que j’avais spécialement fabriquée après une visite antérieure et une minutieuse inspection de la serrure. Ainsi, je m’engouffrai dans la maison et attendis patiemment son arrivée. Je m’étais couché sur le planche, de l’autre côté du lit. Puis, enfin, au bout d’une heure et demie, j’entendis la clé tourner dans la serrure. C’est le moment que je pris pour mettre mon masque. Ce masque en question faisait partie des objets que ma mère avait laissés derrière elle. Lorsque j’étais petit, ma sœur s’amusait à mettre ce masque en jouant la justicière des malfaiteurs que j’actais. Ainsi, il était devenu le symbole de la justice en plus de rappeler à ma mémoire le doux visage de Léanie et de l’injustice de sa vie que cet homme lui avait arrachée.

    Je n’attendis pas très longtemps avant qu’il n’entre dans la chambre et s’étende sur le lit. Et malgré mon cœur qui battait à tout rompre tellement j’avais hâte de devenir son bourreau, je contrôlai mon corps attiré inextricablement vers cet homme étendu sur son lit de mort, ignorant tout de ma présence dans sa chambre. Puis, j’attendis. Délectant cet instant que j’avais tant attendu. Enfin, au bout d’une demi-heure, je me levai devant lui, tueur de mon enfance et de mon existence. Ses yeux étaient clos, mais je savais par sa respiration trop courte qu’il ne dormait pas. Et je me doutais qu’il savait une présence dans sa chambre. Puis, après trois secondes, il ouvrit les yeux et contempla La Mort. Je perçus sur son visage un froncement de sourcils, comme s’il repoussait l’idée que son heure soit arrivée. C’est alors que, jaillissant de moi toute la haine accumulée au cours de ces années passées, j’empoignai le sabre pendant à ma ceinture sous le manteau noir et long que je portais, et lui en donna un coup direct et puissant sur le bras gauche. Une longue entaille y apparu accompagné d’un long cri de douleur que je délectai avec un plaisir presque dément.

    Oui. C’est bien moi, Heiji Yatsu, qui ait tué cet homme de mes mains, cet homme qui ne méritait pas de vivre, cet homme qui devait mourir. Et je le dis aujourd’hui n’avoir pas, même devant ses supplices, ses plaintes et ses pleurs, ressenti la moindre pitié à son égard. Mon père était mort la nuit même de son retour du bar... et le jeune garçon qui eut autrefois existé, avec lui. Et toutes les souffrances qu’il endura cette nuit-là furent nécessaires à l’épanchement de ma colère devenue si grande au cours de ces années passées par la perte de ma soeur. Je vous explique comment je m’y suis pris.

    Cette entaille que je lui fis au bras fut le début d’une longue et plaisante agonie. Après un échange de coups et de bousculades, je réussi à le maintenir au sol à l’aide d’une technique de ju-jitsu. Puis, à l’aide d’une corde que j’avais amené, je l’attachai au pied du lit de sorte à ce qu’il ne puisse plus bouger. Enfin, vint l’heure de ma vengeance. Ses doigts, je les cassai, ses coudes, je les brisai, ses épaules, je les lui disloquai, puis à leur suite, vinrent tous les autres membres de son corps. Un à un, lentement, mais magnifiquement. Je crus à quelques reprises au cours de mon petit jeu le voir ouvrir et refermer la bouche, mais absorbé par mon travail, je n’entendis pas un mot de sa personne. Puis, ayant tout cassé ou disloqué, je m’adonnai à une tâche plus plaisante encore, et ce fut la partie la plus délicieuse de toutes. Ses doigts, je les coupai, puis ses mains, je les entaillai et ses bras, je les sectionnai. Rendu à ce stade, il s’évanouit plusieurs fois et longtemps. Je dus même intervenir en lui prodiguant les premiers soins afin de le garder le plus longtemps possible en vie. Puis, j’attendais patiemment qu’il se réveille pour continuer mon expérimentation de biologie. Malheureusement, je dus augmenter ma vitesse de travail, car son pouls faiblissait. Alors ses jambes, je les scindai, puis arrivant à son visage, sa mâchoire, je la brisai, son nez, je le cassai, et ses yeux, je les lui arrachai. Puis, je terminai cette belle lente et pleine agonie en lui brisant le cou. Une fois cela fait, j’enlevai tous les bandages que j’avais appliqués sur son corps. Puis, ayant une soudaine envie après tant d’efforts, j’allai me soulager aux toilettes avant de revenir voir ma proie que je détachai, et que je traînai jusqu’aux toilettes dans laquelle je plongeai sa tête afin qu’elle rejoigne les grumeaux infects auxquelles elle appartenait. Ceci étant fait, je claquai la porte de la maison et m’en retournai chez moi, mon manteau noir dissimulant mon linge imbibé du sang de l’homme qui fut, il y a de nombreuses années, mon père.

    Cette nuit-là, je devins ce que je suis encore aujourd’hui : le juge et bourreau des infâmes de ce monde qui ne méritent pas leur souffle de vie, et ce, même après mon arrestation qui eu lieu 2 ans après que j’eus rendu justice à ma sœur. En fait, une fois mon premier meurtre terminé, je pris la fuite, sachant bien que les soupçons de la police se porteraient sur moi et c’est donc ainsi que, pendant ces deux années, je continuai à débarrasser la société de ces hommes vides de coeur qui arrachent la vie à des innocents et par conséquent, prennent la vie à de nombreuses autres personnes. Je ciblais les pires de la société qui s’étaient glissés au travers des filets de la justice, parfois parce qu’ils avaient simplement beaucoup d’argent et avaient accès à de bons avocats ou que la justice avait été trop clémente à leur encontre. Il m’arriva aussi une fois de tuer un meurtrier auquel la police était à ses trousses depuis plusieurs mois déjà et qui commettait des viols et des meurtres sur des enfants âgés entre 6 et 12 ans. Les journaux rapidement s’emparèrent de l’affaire. Ceux qui me voyaient comme un homme bien m’appelaient le Justicier Masqué, et ceux pour qui mes actes n’étaient pas mieux que ceux de mes cibles elles-mêmes me surnommaient le Bourreau Sanguinaire. Malheureusement, la police me surpris me surpris en arrivant sur le lieu même où je donnais la mort à l’une de mes proies. C’était dans un vieil appartement à Memphis. J’avais alors pris soin d’envoyer des invitations à un souper prestigieux que le maire de la ville organisait à l’intention de tous les voisins de ma cible afin de ne pas être dérangé. Le but du souper était de prendre en considération les opinions de la population face à un nouveau projet qui était d’intenter la destruction d’un parc aux alentours afin d’y construire à son endroit une nouvelle clinique spécialisée en soins d’urgence et aux personnes âgées.

    Afin de m’assurer que j’étais bien seul avant le meurtre, j’allais cogner à tous les appartements autour pour m’assurer qu’il n’y avait personne. Cependant, un voisin qui était tombé malade cette journée-là et qui, par conséquent, était resté dans son lit n’avait pu répondre à l’invitation que je lui avais envoyée. À son grand malheur, il s’était retrouvé incapable de dormir à cause de tout le bouquant que nous faisions. La police était donc débarquée. Je tentai de sortir du logement par la fenêtre en laissant ma proie sanglante et sans vie au sol. Mais n’ayant aucune réponse devant ses nombreux appels, la police ne pris pas longtemps avant d’enfoncer la porte. Ils découvrirent rapidement le corps de l’homme et se mirent à fouiller l’appartement. En voyant une fenêtre ouverte, ils s’y dirigèrent et me virent en train de descendre, agrippé à un tuyau. Ils sortirent de l’appartement dans l’espoir de m’accoster une fois en bas, mais j’arrivai le premier et pris la fuite. Ils signalèrent ma description au poste de police et rapidement, trouvèrent ma véritable identité. Cela ne prit pas longtemps avant que j’aie à mes trousses tous les policiers de la ville. Me dissimulant bien, ils eurent besoin de l’aide du public pour me retrouver. Certains me reconnaissant, me firent un clin d’œil ou me saluèrent avec un sourire lorsque je passai près d’eux, mais cela ne pris guère beaucoup de temps avant que d’autres ne signalent ma position à la police et que ces derniers m’épinglent.

    La Cour me condamna, le jour de mes 22 ans, à la peine de mort. M’ayant emprisonné dans une cellule en attendant la date de mon exécution, on me trouva trop agressif avec les autres détenus et on me changea de prison à plusieurs reprises, retardant toujours la date de ma mise à mort à cause des procédures de transfert qui grugeaient beaucoup de temps. Puis, un jour, on m’isola du reste du monde dans une petite pièce en métal où il m’était impossible de sortir et où on me passait mes repas sans un mot par une petite trappe située dans la porte. C’est alors que, dénué de tout lien avec le monde, je passai plusieurs semaines dans cette cellule, attendant comme un animal que le monde décide de mon destin. Puis, un jour comme tous les autres que je ne comptais plus dans cette cellule, deux gardes entrèrent et m’immobilisèrent au sol avant de me mettre un masque à gaz au visage. Je perdis rapidement conscience de ce qui se passait autour de moi et n’ai plus aucun souvenir de ce qui se passa ensuite.

    Je revins à moi dans une autre cellule, moins isolée cependant des gens, puisque je peux être en relation avec les gardes. Je souris à l’idée de pouvoir croiser d’autres prisonniers. Si on m’avait déplacé de sorte à ce que je ne sache pas l’endroit où j’étais, je me dis que le destin se voulait très bon pour moi, me trouvant peut-être dans la prison la mieux gardée au monde où séjournent les plus violents, les plus macabres et les plus insensibles des prisonniers. Je me relève debout sans grande sûreté dans mes mouvements, mais les yeux emplis de malices et un sourire éblouissant aux lèvres. Oui! C’est ici aujourd’hui que je cris l’injustice de ce monde à ne pouvoir condamner l’injustice par l’acte analogue auquel un accusé est incriminé.

    Gare à vous, prisonniers de l’Enfer! C’est dans ce lieu inconnu que je m’autoproclame juge et bourreau des infâmes de ce monde! Malheur aux âmes noires qui croiseront ma route, votre sentence sera plus terrible encore!



    [Pour les personnes qui n’ont pas compris le pourquoi de l’emploi du « Je », voici la raison :
    « Mon père était mort la nuit même de son retour du bar... et le jeune garçon qui eut autrefois existé, avec lui. » et « Je suis devenu ce que je suis. » -> explique le pourquoi du soudain emploi du « Je ».]
    PHOBIE: J'ai toujours eu une très grande peur d'entrer dans une grande aire d'eau. Je ne suis d'ailleurs jamais allé à la mer par peur de me noyer. [En Réflexion... je vais certainement rajouter autre chose en cours de route]
    DÉLITS COMMIS: Tuer des meurtriers
    OBJETS EN VOTRE POSSESSION: Mon masque hérité de ma mère et que je portais durant chaque meurtre commis.
    AUTRES?:[Vous avez des précisions à apporter, autre chose à ajouter?]
    »»Par curiosité...

    PERSONNALITÉ DE L'AVATAR: Hei dans Darker than black
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU EXIL?Par l'intermédiaire de Chtiii et de sa blonde [Coucou les amis :P ]
    QUELLES SONT VOS PREMIÈRES IMPRESSIONS?Ça va être le fun! :D
    SELON VOUS, VOTRE PRÉSENCE SERA...:
    J'espère qu'elle apportera encore plus de plaisir sur ce forum dynamique dont les idées développées sont très intéressantes! :D (Et voilà! Je sais... ce n'était pas long, alors je me reprendrai la prochaine fois)










    (je rigole :135: )
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Allan Fox [TERMINÉ]

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