Astrid l'indomptable Kayne

Nom:
Kayne (À l’origine Mckayne)

Prénom:
Astrid

¤Surnom:
Ass

Sexe:
Féminin

Age:
27 ans

Rôle:
Dirigeante en second

Physique:
Mesurant 1m 70, mince et plutôt bien battit, une certaine prestance émane alors d’elle, marchant toujours la tête haute. Elle possède une chevelure soyeuse et brillante de couleur brune très foncée, reluisant parfois de teintes rousses et lui arrivant au tiers du dos. Elle a la peau douce et claire, mais avec une légère teinte bronzée. Sévère de son regard, celui-ci laisse apercevoir de magnifiques yeux d’un vert claire renforçant d’avantage la sévérité de son regard et le rendant plus froid qu’il ne l’est déjà. On pourrait même y retrouver parfois une légère teinte de gris. Elle laisse transparaître une grande confiance en elle et dégage un charme inouï envers les hommes. Toujours vêtue avec classe, portant toujours un tailleur et prenant son rôle de dirigeante très au sérieux, cela lui donne une allure classe et à la fois hautaine. Elle n’a pas vraiment de vie autre que cela. Son métier, elle en fait carrément sa vie…

Caractère:
Fonceuse de nature, Astrid ne se laissera pas mener par le bout du nez par un criminel, elle n'attendra même pas qu'il tente quoi que ce soit et elle réagira la première de façon assez directe, précise et violente. Reniant son passer, elle fonce vers l'avant sans se retourner. Elle ne fait confiance à personne, ayant trop souffert dans sa vie, elle préfère se fier à elle-même. Très disciplinée, elle sait respecter ses supérieurs mais elle sait aussi donner son point de vue et accomplit toujours un ordre mais le fait à sa propre façon. D’où la chance d’être la grande patronne dans cette prison infernale. Ses sentiments sont pour elle une faiblesse et elle s’abstiendra d’en avoir jusqu’à les faire taire. Jamais elle n’avouera ressentir quel sentiment que ce soit. Jouer avec les hommes, c’est son passe-temps favori. Voir à quel point elle peut avoir du charme face à eux la fascine et lui procure une certaine satisfaction personnelle. Ne faisant que jouer, elle n’aura absolument aucun remord de les laisser par la suite. Elle est très colérique et ne supportera pas de se faire dire non. Elle est très rancunière et sans pitié. Punir les criminels, c'est son devoir, mais elle les punit en agissant comme eux et se rabaissant à leur niveau très souvent.

Histoire:
*Plus loin par manque d'espace*

¤Arme(s)?:
Elle garde toujours avec elle, sous ses vêtements, son canif dont elle ne s’est jamais séparée de toutes ses années dans l’armée. Elle possède la télécommande électrique que tous possèdent pour contrôler les prisonniers, mais elle n’aime pas du tout s’en servir. Elle préfère plutôt les armes à feu dont elle à l’habitude.

Forces/Faiblesses:
Elle possède une très grande force physique, même si elle n'en a pas l'aire et peut très bien se défendre comme elle peut attaquer sans prévenir. Elle sait se battre et maîtrise plutôt bien les arts martiaux, surtout au niveau des coups de pieds. Elle manie bien les couteaux, mais à un peu de difficulté avec les armes à feu, de loin elle rate sa cible, C’est pourquoi elle fonce plutôt que de se terrer et d’attendre de loin. Une de ses plus grandes faiblesses, pour elle, est d’avoir des sentiments. Lorsqu’elle les ressent, elle a peur de se qui se passe en elle à ce moment et elle est plus vulnérable puisqu’elle est alors confuse.

Phobie:
Asthénophobie : Peur de la faiblesse.

Personnalité de l’Avatar:
Angelina Jolie

¤Autres/Questions:
Elle est la grande sœur d'Adara mais toutes deux l'ignorent.

Trois mots clés dans les règles:
[C'est nous qui les avons fait, c'est à vous de les trouver]

La nuit était glaciale, sombre par l’absence de lune et particulièrement éprouvante pour une femme dans un hôpital de banlieue. Des cris retentissaient dans la nuit, des cris de souffrances, des cris venant du plus profond des trippes de ladite femme qui expulsait de ses entrailles un être de chaire. La dernière plainte retentit, plus forte que les autres et plus longue pour se terminer sur un silence inviolable. Quelques secondes à peine passèrent et le silence fut rompu par des pleurs. Les pleurs d’un enfant venant au monde. Une petite fille, si belle. La nouvelle maman ne pu que se réjouir de son travail lorsqu’elle aperçue cette petite créature qu’elle aima immédiatement. Astrid fut-elle baptisée…

L’avenir de cette petite fille était très prometteur, bien que son milieu de vie ne le démontrait aucunement. Il n’y avait rien d’exceptionnel à vivre dans les bois. Vivant dans le nord du Canada, dans un petit patelin de bucherons et de chasseurs, rien n’augurait de bien extraordinaire pour la petite Astrid. Son père vivant de la chasse pour nourrir sa famille et sa mère servant les passants dans un petit casse-croûte miteux sur le bord de la route, leurs revenues se retrouvaient limités. Sa mère ne possédait pas un très gros salaire et les passants n’étaient que peu généreux de leur pourboires. Mais le peu qu’elle recevait, elle le donnait sans contester à sa jolie petite fille. Elle souhaitait tout lui donner et l’aimer de tout son amour afin de compenser le manque qu’elle recevait – ou ne recevait point – du côté paternel. Il était tout naturel pour une petite fille n’ayant rien connu d’autre, de croire que tout ceci était absolument normal. Les absences fréquentes de son père, sa dureté, son manque de geste affectif envers sa progéniture. N’ayant jamais rien connu d’autre, la petite ne pouvait s’en plaindre. Elle ne connaissait pas, voir à peine, son père. Il était distant, absent, mais au moins pas violent. Du moins au début…

Les années passèrent, la petite entra à l’école et commença une nouvelle étape de sa vie, comme tout autre enfant de son âge. Mais maintenant qu’elle fréquentait d’autres enfants, elle finit par comprendre que sa vie n’était peut-être pas aussi normale qu’elle le croyait. Oh, les autres enfants aussi avaient des pères qui partaient quelques jours pour leur travail. Ce n’était pas si différent. Mais lorsqu’ils revenaient à la maison, ils avaient toujours le sourire, une petite surprise pour leurs enfants et surtout, de l’amour pour eux. Astrid commençait peu à peu à voir que son père n’agissait pas comme il le devrait et questionna plusieurs fois sa mère. Faisait-elle quelque chose qui n’allait pas? Était-elle méchante? Le cas classique de l’enfant qui croit que le manque vient de sa propre faute. Mais ce n’était pas le cas. Il aurait préféré avoir un fils. Il ne considérait pas les femmes comme vraiment bien importantes ou digne d’intérêt. Elle commençait à le détester…

Quelque temps à peine s’écoula après que la petite oublié de son père eut comprit qu’il ne l’aimait pas, avant que ce dernier ne commence à s’absenter de plus en plus longtemps. Ce n’était plus que jours comme tous les autres pères. Ça débuta par deux ou trois jours de plus que prévu et le tout augmenta, de semaines en semaines, de mois en mois, et d’années en années. Durant tout ce temps, sa mère lui répétait sans cesse que ce n’était rien et que papa n’était que plus débordé de travail que les autres papas. Mais bien qu’elle ne fût qu’une enfant, elle comprit que ce n’était que mensonge et vit la peine que sa mère tentait de cacher sous ses sourires aimants. Elle souffrait.

Ce fut un soir brumeux, tard dans la soirée, alors que la petite était supposément endormit, que ses parents eurent une violente dispute. Sa mère le soupçonnait d’avoir une maîtresse depuis plusieurs mois et que c’était précisément la raison de ses absences plus longues que prévu et aussi de plus en plus fréquentes. Astrid pouvait tout entendre de sa chambre. Sa mère hurlant de rage, son père lui crachant des horreurs au visage et le vacarme qui en suivit. Elle venait de le menacer, le menacer de le quitter et de partir très loin avec leur fille. Il ne les reverrait jamais plus. Les coups, les hurlements et la vaisselle se fracassant sur les murs et le sol. Le craquement des meubles sous le poids de sa mère qui venait les heurter. La panique et la peur s’empara de la petite Astrid qui vivait la violence pour la toute première fois. Elle avait peur pour sa mère. Elle ne supportait plus d’entendre ses hurlements, le vacarme et les coups portés sur elle. Plaquant ses mains contre ses oreilles, elle souhaitait étouffer les sons, arrêter le temps, que tout s’arrête. Mais elle n’était pas dans un compte de fée et les larmes commencèrent à couler de ses yeux innocents. Elle s’était cachée sous ses couvertures, tentant d’échapper à la réalité, quand le silence se fit enfin. Elle retenu un sanglot, afin de ne pas attirer l’attention de son père, tentant de s’effacer de son univers et attendit. Elle fini par entendre au loin le moteur du camion de chasse de son père qui démarrait et s’éloignait dans la nuit. Il était partit. Trop effrayée pour aller voir si sa mère allait bien, trop effrayée à l’idée de ce qu’elle allait trouver à la cuisine, elle ne bougea pas, restant là, sous les couvertures à sangloter silencieusement et attendant, attendant…

Elle ne sut jamais combien de temps elle attendit ainsi, sous les couvertures, effrayée. Le temps n’était plus calculable, tel un éternel tunnel sans fin. Mais se fut une chaleur réconfortante sur ses mains qui la sortit finalement de son cocon dans lequel elle s’était réfugié. Sa mère venait d’entrée dans sa chambre pour la rassuré. Lorsqu’Astrid vit enfin son visage, un pincement à la fois de soulagement et de douleur envahit son cœur. Sa mère était presque méconnaissable sous les coups qu’elle avait subit. Elle avait nettoyé le sang de ses coupures mais les bleus étaient encore bien apparents. La mère et la fille restèrent un moment ainsi, blottit l’une contre l’autre et pleurant.

- Écoutes moi bien Astrid. Nous allons partir. Je veux que tu remplisses ta petite valise de camping et j’aimerais que tu y mettes tout ce que tu peux et veux garder. D’accords? Il faut que ça entre là-dedans. Tu ne pourras pas emporter tous tes effets. Mais il faut que tu fasses ça très vite. Il faut avoir terminé avant qu’il ne revienne. Il ne te fera aucun mal, plus jamais il ne nous fera souffrir et nous allons vivre toutes les deux ensembles très loin, d’accords?

- Oui maman…

Par chance, sa mère avait réussit à amasser un certain montant mit de côté pour un éventuel voyage au bord de la mer avec sa petite chérie. Ce n’était pas énorme, mais suffisant pour fuir et survivre un temps. La mer attendrait, mais la survie des deux femmes était plus importante encore. Elles montèrent toutes les deux dans la voiture de sa mère et prirent la direction de l’Est pour ne jamais se retourner. Astrid n’avait que 8 ans et elle venait de connaître l’horreur de la peur de mourir.

À partir de ce moment, les choses auraient dut s’arranger pour la petite famille maintenant un duo. C’est ce que sa mère lui avait pourtant promit, mais ce ne fut pas le cas. Durant le reste de son enfance, Astrid connu une vie de montagnes russes : toujours imprévisible et changeante. Sa mère tentait de se débrouiller de son mieux, mais n’avait aucune études derrière elle et ne pouvait donc avoir un vrai travail stable. Passant d’un travail à un autre, la mère et sa fille passèrent leur temps à déménager. Déjà dans une tranche d’âge difficile, les changements constants de vies changèrent également le comportement d’Astrid. Elle passa de gentille petite fille obéissante à une jeune fille rebelle et colérique. Rendant les choses encore plus difficiles pour sa mère.

Une fois qu’Astrid atteignit ses 14 hivers, un nouveau changement vint perturber sa vie déjà bien instable. Un homme. Non elle n’était pas amoureuse, mais cet homme avait réussit à lui voler sa mère. Les deux adultes étaient amoureux l’un de l’autre. Normalement, Astrid se serait réjouit que sa mère trouve enfin son bonheur et qu’elle puisse maintenant enfin jouir d’une vie relativement plus stable et équilibré, mais elle ne l’aimait pas. L’adolescente rebelle qu’elle était maintenant devenue, jolie de surcroit, détestait entièrement cet homme. Il était difficile pour Astrid de voir sa mère avec un homme qui soit différent de son père. N’ayant connu que lui, elle croyait que les problèmes allaient recommencés et elle le tenait à l’œil. Le moindre mouvement, le moindre mot de travers, et elle lui ferait regretter. Sa mère ne serait plus jamais torturée par un homme, plus jamais.

Par plusieurs fois, alors qu’il venait passer la nuit chez elles, il tenta une approche qu’il se voulait cool pour être un bon beau-père. Mais Astrid ne comptait pas y répondre. Elle ne le voulait pas dans leurs vies. Il récidiva plusieurs fois la tentative, mais l’adolescente n’y répondit jamais. Jusqu’à ce qu’il tente une toute nouvelle approche. Il était arrivé plus tôt une fois de plus et Astrid s’était vu contrainte de lui ouvrir pour qu’il attende l’arrivé de sa mère. Continuant de regarder la télévision, sans lui accorder d’intérêt il l’aborda.

- Dis-moi, je sais que tu aimerais trouver du travail pour pouvoir aider ta mère. Elle m’en a parlé et j'aurais un petit boulot à te proposer.

Il sortit de sa poche une petite enveloppe et la lui jeta sur les genoux. Astrid lui jeta un regard incertain et ouvrit l’enveloppe. Des sachets de plastiques y était dissimulé, contenant une poudrette blanchâtre.

- Tu les vends pour moi et je te donne 5% des gains. Ça te fera donc 10$ par sachet. C’est pas énorme, mais si tu fais bien l’affaire on pourra renégocier ton tarif.

Outré par cette découverte sur son beau-père, elle lui balança la cocaïne en pleine figure. Son refus était des plus clairs. C’est à ce moment précis que sa mère passa le pas de la porte. Sa fille ne se fit pas prier pour lui annoncer que son amant n’était qu’un revendeur de drogue. Mais bien que la nouvelle l’ait choqué, elle n’était rien face à ce que ça mère lui apprit : elle était parfaitement au courant et l’avait même rencontré ainsi. À partir de ce jour, elle ne vit plus jamais sa mère sous le même joug. Elle n’était plus sa mère aimante et raisonnable qu’elle avait toujours été. Où était ces jours heureux qu’elle lui ait promit? Sa mère avait quitté un criminel pour se relancer dans une relation avec un autre criminel.

Les semaines passèrent et Astrid vit sa mère s’enfoncer dans cette relation de plus en plus. Les deux tourtereaux encore bien amoureux et désirant vivre ensemble, Astrid n’eut d’autre choix que « d’accepter » cette nouvelle vie et ils finirent par emménager à trois. La vie était de pis en pis. Plus le temps passait, plus sa mère sombrait dans l’univers de la drogue jusqu’à ce que l’adolescente soupçonne une défaillance mentale. Sa mère ne semblait plus la reconnaître à présent et ne s’occupait absolument plus d’elle. De plus en plus rebelle et colérique, voir violente, Astrid semblait destiné à une vie de criminelle également, mais avant qu’il ne soit trop tard, elle décida qu’il n’en serait rien.

Ce fut son seizième hivers qu’elle décida d’en finir une bonne fois pour toute avec cette vie. Elle ne pouvait plus du tout supporter son mode de vie et de moins en moins son beau-père. De dernier avait d’ailleurs commencé à l’aborder différemment. Sa mère étant constamment dans un état second, il semblait rechercher son réconfort charnel ailleurs. Mais Astrid ne lui permettrait jamais de la toucher. Elle commençait à devenir une jeune femme et commenças à devenir désirable. Elle souhaitait – non, elle en était convaincue et déterminé – ne rester qu’un fantasme et rien de plus. Elle attendit d’être seule à l’appartement avec sa mère afin que les choses ne se fassent que plus discrètement et sans bruit. Mais allaient-ils seulement le remarquer? Son absence passerait-elle sous silence?

Toute leur vie aurait put être bien différente, à toute les deux. Elle aurait put être ce qu’elle aurait dut devenir s’il n’avait pas débarqué dans leurs vies. Elle en avait la conviction.

La soirée était calme, pluvieuse, mais douce. Sa mère était assise devant la télévision, complètement fascinée par les couleurs qui défilaient dans le film Hairspray. Un vieux film des années 80 où les couleurs étaient en fait plutôt terne sur une télévision où l’image n’était jamais claire. Elle ne remarquerait donc pas son départ. Astrid pouvait revoir mentalement la dernière fois qu’elle avait dut partir ainsi, à la hâte. Cette fois, elle serait seule et abandonnerait sa mère qui l’avait déjà abandonné elle. Son sac était déjà préparé, ne comprenant que le nécessaire dont elle avait besoin pour survivre. Inutile d’en trainer plus, ça la ralentirait. Elle entra ensuite dans le bureau de son beau-père. Elle savait parfaitement qu’il y cachait une certaine somme d’argent en sécurité sous une planche du plancher. Elle l’avait déjà surprit une fois, mais, par chance, lui ne l’avait pas vu. Elle en prit tout le contenu de la boite à cigares. Il y en avait pour 5 000$. Très suffisant pour fuir et survivre en se logeant. Une fois l’argent en main et rangé dans son sac de voyage, l’adolescente ne perdit pas son temps en adieu inutiles et passa le pas de la porte pour ne plus jamais y revenir. Sa vie, sa propre vie, venait de débuter.

L’oiseau prenant son envol, elle prit la direction du Sud, descendant à la frontière des États-Unis en bus. Elle avait tout renié, même son nom, qu’elle aurait dut changer il y a bien longtemps déjà. Elle portait encore le nom de son père. Elle changea donc de McKayne à Kayne. Une fois sur place, elle se trouva un petit appartement bien simple, rien de grandiose. Elle ne voulait aucunement attirer l’attention sur elle alors qu’elle n’était encore que mineure. Elle se trouva également un emploi dans une usine de polissage de métaux. Rien de bien prestigieux, mais elle ne souhaitait aucunement suivre les traces de sa mère en devenant serveuse et le métier lui permettait de devenir plus forte. Un bon moyen d’assurer sa propre défense. Il ne faut pas se le cacher, pour une jeune femme la vie seule n’est pas sans risques. Sa vie sentimentale n’ayant jamais été un franc succès, elle ne prit aucunement contact avec personnes et ne se lia donc aucunement d’amitié. Elle se contentait elle-même. Triste comme vie, mais elle préférait les choses ainsi. Elle ne voulait plus vivre la déception, ne voulait plus être un maillon faible. Elle était maintenant maîtresse d’elle-même et de son existence.

Bien qu’elle n’ait pas terminé ses études, elle ne comptait pas terminer ses jours dans cette usine où les hommes ne la considéraient pas comme elle était : une jeune femme suffisamment forte pour se défendre seule. Non, elle avait d’autres projets. Ce métier n’était que temporaire en attendant d’obtenir sa majorité. Ce jour était venu et ce jour fut également le jour de sa renaissance. Elle s’était toujours juré, avec ce qu’elle avait vécu, de faire disparaître les criminels de la surface de la terre. Elle savait qu’elle ne pourrait jamais tous les annihiler, mais elle souhaitait ce rendre utile ainsi, avoir un but dans la vie qui serait favorable au monde. Elle s’enrôla donc dans les Forces Armées Canadiennes. Son travail à l’usine l’avait bien renforcé et elle était donc bien préparée physiquement pour y accéder facilement en tant que soldat de terrain.

Les mois passèrent, où elle subit un entraînement de formation. Elle excellait. Le seul problème était sa discipline, elle avait tendance à ne pas écouter toutes les consignes, mais elle faisait très bien son boulot. Quelques échappatoires eurent également lieu, mettant à nue son côté colérique. Être une femme dans un milieu d’hommes n’était pas chose simple, mais être une très jolie femme dans un monde d’hommes l’était encore moins. Plusieurs fois elle subit les plaisanteries douteuses des autres soldats, jusqu’à son examen de passage.

Cet examen était nécessaire afin d’entrer dans les forces d’une unité spéciale anti-terroriste. Les meilleurs étaient choisit pour des missions plus dangereuses et plus professionnelles. C’était ce pour quoi Astrid avait travaillé si fort depuis son entrée dans les forces militaires. Elle le réussit haut la main avec une note quasi-parfaite, la meilleure. C’était un métier qui était fait pour elle, il n’y avait aucun doute possible. Elle était si fière d’elle-même que toutes les remarques qu’elle entendit par la suite ne lui firent que nenni. Elle avait prouvé sa valeur.

Suite à cela, les choses découlèrent rapidement. Grade après grade, la jeune femme monta dans la hiérarchie et de moins en moins de soldats se risquaient à lui tenir tête ou encore à se moquer d’elle. Elle était maintenant respecté, voir crainte. Elle était absolument impitoyable, autant avec les criminels traqués qu’avec ses propres soldats. Ils devaient lui obéir ou ils goûteraient à sa colère. Mais ce n’était aucunement sa colère qui lui causait problème dans son métier. C’était plutôt son entêtement. Elle exécutait parfaitement les ordres de missions, mais les faisait à sa propre manière, ignorant les contraintes qu’on lui assignait et prenant des risques énormes. Plusieurs fois elle faillit faire tuer un de ses soldats, mais elle ne changeait pas pour autant ses méthodes kamikazes. Lorsqu’elle voyait une opportunité, elle n’attendait jamais les ordres ou son équipe et fonçait. Ce qui lui causa d’ailleurs un grave accident.

Ce fut lors d’une mission en Afganistang. Le but de la mission : stopper la préparation d’une bombe nucléaire. Le plan était pourtant simple, mais Astrid en fit encore une fois à sa tête. Au lieu de contourner l’usine afin de s’infiltrer furtivement de l’arrière vers le point source, elle aperçu le chef de l’organisation. Le but n’était pas de l’attraper. La mission n’était que de désactiver et stopper la production. Mais la militaire farouche qu’elle était ne put résister à cette opportunité et fonça directement au cœur des choses. Les coups de feu et les hurlements de rage, de douleur, fusaient de tout côté. C’était le chaos total. Se frayant un chemin à travers toutes cette cohues, elle parvint enfin à son but et coinça ledit chef, son arme sur sa tempe.

- C’est fini Zaharfed. Rends-toi et je ne te tirerai pas une balle dans le crâne.

Il éclata alors de rire, un rire amusé, sadique et moqueur.

- Je ne suis pas Zaharfed. Tu viens de te faire prendre et en plus tu as condamné tout le monde. Tes gardes, les innocents dans cette ville, TOUS! Zaharfed est partie et avec le déclencheur de la bombe. Tu ne peux plus désamorcer, le décompte est déjà commencé et il ne vous reste plus que 2 minutes pour quitter la ville!

Astrid sentit tout le poids de son erreur lui retomber dessus. Cette fois, elle ne pourrait pas s’en sortir. Il était maintenant impossible de sauver les gens de cette ville. Heureusement, certains avaient fuitent en entendant les coups de feu et seraient donc épargnés. Mais combien étaient restés cloîtré dans leur domicile en espérant que tout ce termine? Pour eux, elle ne pouvait rien et le regretterait toute sa vie.

Incapable d’entendre plus longtemps rire ce fou de terroriste, elle lui tira une balle pour chacune de ses cuisses. Il n’irait pas loin ainsi. Lui tirer une balle dans le crâne aurait été une mort trop douce. Elle souhaitait qu’il voit tranquillement sa mort approcher, qu’il l’a voit se rapprocher. Elle voulait qu’il subisse la même souffrance qu’il allait imposer à plusieurs innocents. Elle ne regrettait qu’une chose, mis à part son erreur qui allait condamner des femmes et des enfants sans défenses. C’était de ne pas pouvoir être présente pour le voir souffrir et hurler quand la bombe exploserait. Le voir hurler lorsque ses organes bouilleraient de l’intérieur, que ses os se fractureraient et que sa peau se déchirerait.

Hurlant à ses soldats de se replier, tous se précipitèrent au fourgon et démarrèrent en trombe, ils tentèrent de monter avec eux le plus de civiles possible et roulèrent vers l’extérieur de la ville à toute vitesse. Mais ils ne purent se rendre assez loin. Une immense détonation retentit et une force de gravitation fit basculer le camion qui fit plusieurs violents tonneaux. Les hurlements, les appels à l’aide, des noms criés lorsque certains disparaissaient. Une deuxième vague vint les frapper à nouveau et Astrid perdit conscience.

Ce n’est que deux jours plus tard qu’elle s’éveilla dans un lit d’hôpital militaire. Elle était revenue au camp de base, avait été soigné sur l’essentiel et avait été retourné au Canada pour se remettre sur pied. Elle pouvait reconnaître quelques uns de ses soldats dans les lits voisins. Ils étaient sérieusement atteints. Elle-même avait subit plusieurs fractures, mais n’avait perdue aucune partie de son anatomie. La seule chose qu’elle avait perdue, elle s’en foutait. La radioactivité de la bombe l’avait rendu totalement stérile. Elle ne pourrait plus jamais enfanter. Mais quelle importance? Elle n’avait jamais pensé un seul instant à fonder un jour une famille. Les familles. Elle n’en pensait pas grand bien. Elle reçut une visite de son supérieur peu de temps après son éveil. Elle savait parfaitement ce qu’il l’attendait et ne fut pas très surprise d’être dégradé au rang de soldat. Elle avait commit une faute très grave cette fois. Plusieurs auraient cru qu’elle aurait abandonné l’armée, trop fière pour accepter de retomber au bas de l’échelle, mais il n’en fut rien. Elle avait reçus une très bonne leçon et était déterminé à remonter l’échelle, mais cette fois, plus prestigieusement et sans accrochage.

C’est exactement ce qui se produisit. Elle démontrait maintenant plus de sérieux dans les ordres qu’on lui assignait et remonta très rapidement la pente abrupte qu’elle avait éboulé. Oh! Elle avait encore son sale caractère et faisait encore les choses à sa façon, mais elle le faisait avec énormément plus de jugeote. Jamais elle ne referait la même erreur. Cette fois, elle obtint plus rapidement un poste encore plus haut gradé. Elle fut promu Major à seulement 26 ans. Une première et surtout pour une femme. Elle était voué à devenir Générale un jour. Mais les autorités virent les choses autrement pour son avenir. Les méthodes traditionnelles causaient un peu trop de risques pour la population ainsi que les soldats. Ils optèrent pour de nouvelles approches visant aux pourparlers et sans violence. Major Kayne eut énormément de problèmes, n’arrivant pas à se faire à ces nouvelles méthodes. Son Général n’eut d’autre choix que de suspendre ses activités pour cause d’instabilité émotionnelle.

Astrid passa des semaines dans son appartement, ne sachant que faire de sa vie à présent. Elle ne connaissait que le service militaire et n’avait aucun diplôme. Elle n’avait pas non plus terminé ses études. Oh! Elle ne manquait pas de connaissances! Mais sans un diplôme sur papier, quoi faire? Elle essaya un emploi de surveillante dans une école pour jeune délinquant, mais ne réussit pas à faire plus d’une semaine. Renvoyé pour coups et blessures. Il était interdit de lever la main sur un enfant, même s’il avait l’âge de devenir un homme. Son avenir semblait être réduit à rien.

Mais la chance finie par lui sourire lorsque son ancien Général lui passa un coup de fil. Il souhaitait la rencontrer, elle allait avoir une offre d’emploi. Astrid ne se fit pas prier, elle savait parfaitement que si son Général faisait appel à elle, c’était pour ses compétences pour le moins drastiques. Il avait besoin de quelqu’un de ferme, brusque et qui n’avait pas froid dans le dos. On lui offrait un poste qu’elle ne pouvait refuser, où elle pourrait amplement et librement avoir recourt à sa violence contre les criminels. Un endroit isolé du monde d’où elle ne pourrait jamais revenir. Peu d’importance puisqu’elle n’avait aucun attachement envers qui que ce soit.

- Êtes-vous bien consciente de ce qui vous attend là-bas Miss Kayne? Ce sont des criminels de la pire espèce, comme vous avez l’habitude dans vos missions, mais il ne faudra pas les tuer à moins de nécessité. Ils doivent souffrir et servir la science. Il doivent apprendre que la mort ne peut être douce pour eux.

- Ne vous inquiétez pas mon Général. Ce n’est pas dans mes habitudes d’avoir une quelconque pitié envers les criminels. Quels qu’ils soient. J’entends bien me contrôler pour ne pas tous les tuer, comme ils sont important pour la science. Mais je me ferai une joie de faire de leur séjour un enfer.

- Je savais que je pouvais compter sur vos compétences. Mais il faut que vous compreniez également que vous ne pourrai jamais revenir. S’ils sont déclarés comme mort, vous l’êtes aussi. Ils meurent là-bas et vous mourrez aussi sur cette île. êtes-vous préparé à cela?

- Il n’y a rien à craindre de ce côté mon Général. Je n’ai aucun attachement à rien d’autre qu’à mon travail de militaire. Mon seul but est de faire payer le prit à ces insectes. Je ‘ai pas l’intention de renoncer à un tel honneur et j’accepte sans hésitation le contrat.

- Je savais que je pouvais compter sur vous Major! Oh pardons, plus maintenant. Madame la directrice…

À peine eut-elle signé son contrat, elle rentra chez elle afin de faire ses valises et de préparer son emménagement dans sa nouvelle demeure. Un lieu où la violence n’est pas interdite. Un lieu où elle n’aurait aucune retenue. Un lieu où elle pourrait être enfin elle-même sans rien avoir a faire des procédures. Elle serait la chef. Son propre chef et n’aurait plus jamais à faire semblant d’être une autre femme qu’Astrid Kayne.

Eh voilà!

Une mise à jour de ma présentation - qui datait de 2 ans - s'imposait.
Ma fiche n'était plus du tout représentative de ma plume qui a sut énormément évoluer avec le temps.

Pour ceux qui voudront lire les changements...

Bonne lecture :131:

Je pense avoir le droit de poster, puisque tu es de toute évidence validée depuis un bon bout de temps !

Je dirai donc simplement que le changement est radical, c'est vraiment mieux comme ça. Les détails qui sont ajoutés rendent l'histoire d'autant plus interessante à lire et à comprendre.

De même, tu me parlais d'un problème pour décrire son séjour à l'armée? Je pense que quelque chose t'as fait changer de méthode, parce que visiblement la partie "armée" est une grosse partie de l'histoire, et tu as su dire des choses à ce sujet !

Très jolie fiche donc, ce renouvellement a été utile ^^

Bravo ! : P

Merci ^^

Oups erreur de compte again XD

J'te l'ai déjà dit sur msn mais bravo pour ta pres tu as vraiment assuré
Je te tire mon chapeau! (et mon vrai)

Merci ^-^